mercredi 20 mars 2013

Alerte ! L'UMP revient !

On a pas de chance, en France.

Prenez le gouvernement et la majorité actuelle. Pas de surprise, ils sont nuls. Mieux, ils sont plus que mauvais. Que citer ? Les bourdes de Montebourg (1) ? Les écarts à la charte des ministres de Peillon ? La langue de bois de Najat Belkacem ? La cravate de Hollande ? Le look de Nicole Bricq  (2) ? Le fait d'avoir mis aux Finances une personne ayant reconnu avoir embauché une de femme de ménage philippine sans papier employée au noir et payée en liquide (3) ? L'apologie par Lurel de régimes douteux (4) ? 

Si on ajoute aux limites des ministres, la conjoncture internationale, dont Hollande a d'abord nié l'existence afin d’être élu Président de la République, on comprend pourquoi ce gouvernement roule en mode crash test, sans ceintures, tout en pratiquant une présidence molle (5). La fin s'approcherait-elle (6) ? 

Du coup, nous faisons face à un risque tout aussi important que celui de conserver cette équipe de bras cassés : celui de voir l'UMP revenir tranquillement au pouvoir, sur la pointe des pieds, au fur et à mesure des partielles que le PS perdra immanquablement, comme dans l'Oise (7). 

Pourquoi est-ce un risque ? Tout simplement parce que l'UMP a été au pouvoir de 2002 à 2012, avec Chirac, l'ex vendeur de l'Huma adjoint du sympathique mais néanmoins ultra étatiste Villepin, puis Sarkozy, l'homme qui a sauvé Alstom avec de l'argent public, et Fillon, le premier ministre qui a crée ou relevé 51 impôts et taxes. 

Pendant 10 ans, nous avons eu au pouvoir une droite qui a pratiqué une politique socialiste (hausse de la dépense publique, hausse des prélèvements obligatoires, extension des pouvoirs de l'Etat, hausse du nombre de fonctionnaire) et, fort logiquement, cette politique n'a pas fait baissé le chômage et n'a pas boosté la croissance. 






Que le PS suive exactement la même politique que l'UMP ne doit pas dispenser le parti majoritaire de "droite" de mener une réflexion sur les raisons, non pas seulement de l'ex majorité, mais surtout de la France (chômage au dessus de 10%, déficits et dette publique abyssaux, 100 00 jeunes supplémentaires sans qualifications tous les ans, record mondial de consommation de psychotropes, inégalités devant la loi...).

Cette réflexion n'a pas eu lieu. Le débat entre Fillon et Copé n'a même pas servi à ouvrir un débat idéologique à l'UMP. Alors, avant de revenir au pouvoir, l'UMP serait gré de bien vouloir définir son programme et ses valeurs. 

Opposition Républicaine écrit : La seule force du gouvernement d’aujourd’hui est dans la faiblesse de la droite (8). l'inverse est vrai, également. 

Et si les centristes, libéraux démocrates de l'UDI, prenaient leurs responsabilités, à savoir proposer avec force une offre politique centrée sur un nouvel équilibre entre l'état et les français ?



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