mardi 22 janvier 2013

Odeur de gaz à Paris, pannes d'électricité à Neuilly ...


Ce matin, une forte odeur de gaz planait sur la capitale #lubrizol #rouen #odeur #gaz ... http://whotalking.com/twitter/%23GAZ

Grace à Internet, on apprend que le gaz en question, du  mercaptan, vient d'une usine chimique située à Rouen, en Normandie. Le Parisien, qui relaie la parole des autorités, dit qu'il n'y a pas de danger (ca n'est pas ce que dit l'article anglais de Wikipedia, mais bon ...).  

Première question : pourquoi avoir donné au mercaptan (un gaz sans danger pour la santé, disent les autorités), la même odeur (pourtant artificielle) que celle du gaz de ville, sachant que ce dernier, dangereux et inflammable, est odorisé justement pour signaler le danger ? 

Deuxième question : on nous dit de ne pas appeler les services de secours pour ne pas saturer leurs lignes. Très bien, de toutes façons, elles étaient saturées. Mais dans ce cas, à quoi servent-ils ? On nous dit que si l'Etat conserve 1/3 des actions de GDF Suez, c'est justement pour garantir le respect des obligations de service public. On voit ce qu'il en est.

C'est d'ailleurs la question qui peut se poser avec l'incendie du poste de Nanterre, qui a privé Neuilly sur Seine et Levallois Perret de courant le week end dernier. Le maire Jean-Christophe Fromantin a bien géré la crise, en étant présent sur en terrain. Mais tant au niveau de cette crise qu'à celui du Lubrizoilgate de ce matin, la conclusion que l'on peut tirer c'est que, en cas de crise, vous êtes tout seul, contrairement à ce que tous les collectivistes et autres ultra étatistes de tout poil veulent bien raconter. 

Du coup, des conclusions logiques s'imposent, il est temps de sortir de la fiction, il est temps de privatiser les participations publiques dans toutes les entreprises qui ne relèvent pas des services publics régaliens. Même pour ceux ci, certains diraient que Academi (ex Blackwater), Securitas et Themis FM Bouygues et pourraient suppléer ou même remplacer l'armée, la police et l'administration pénitentiaire. (Pour la diplomatie, ça parait plus difficile). Sans aller jusque là, il est temps de se poser des questions, il est temps que nous repensions le pacte social, il est temps que nous votions pour une France libérale !


Pour se préparer soi-même aux situations de crise 

  • formation aux premiers secours, dans la section locale la plus proche de la Croix Rouge ou de la Protection Civile
  • recours à un consultant en gestion des crises
  • lecture du blog "le survivaliste"
  • entretien de vos amitiés de voisinage et unité familiale, le meilleur ciment quand le roi Etat nounou est nu


1 commentaire:

  1. Il n'y a pas besoin de "privatiser" des monopoles. Il suffit de les ouvrir à la concurrence comme cela a été fait pour les télécommunications par exemple.

    Il n'y a aucune raison de vendre ce qui nous appartient. Par contre il n'y a pas non plus de raison de ne pas permettre à d'autres de réaliser ce que nous avons réalisé nous-mêmes, au contraire.

    A commencer donc par la monnaie, sans monnaie socialement établie il n'y a pas de pacte social possible sur l'économie.

    Il n'y a pas non plus de pacte social possible sans une juste répartition des ressources originelles, sans transmission de la matière originelle libre de toute propriété absolue de génération en génération.

    Sur cette base la concurrence libre peut s'établir. Mais sans cette base seul le rapport du plus fort Etat ou monopoles privés l'emporte.

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