mardi 6 septembre 2011

Crise boursière : et si on déréglementait ?

A moins de vivre sur Mars, vous n'ignorez pas que le Lundi 5 Septembre 2011 était un nouveau black monday.  Il y aurait beaucoup de remarques à faire sur le traitement médiatique de celui-ci, contentons-nous de deux.


  • on parle de déficit de réglementation des banques. Quel autre secteur a une barrière à l'entrée de 30 millions d'euros de capital, un comité spécifique de surveillance et des examens de certification pour tous ses employés ? 
  • la santé financière des banques est sujette à caution, mais pourquoi avoir contraint, de manière explicite ou implicite, les banques à avoir acheté de la dette publique ?
Laissons le marché fonctionner, n'intervenons plus, au niveau réglementaire, dans la vie des banques, et le marché selectionnera les solides des moins performantes. Et qu'on ne vienne pas nous parler d'excès de libéralisme. Ca fait des années que les libéraux disent qu'il ne faut pas aider les banques et qu'il faut les laisser faire leur job.






Quand la prochaine crise proviendra d'un autre secteur ultra régulé, les prêts étudiants aux Etats Unis par exemple, qu'on ne vienne pas accuser les libéraux.

4 commentaires:

  1. Question bête : si on laisse les banques s'autoréguler (ce qui de fait est plus ou moins le cas), que fait-on avec celles qui font faillite ? Quid des avoirs des déposants ? Quid des effets sur le crédit ?

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  2. Au dela du fait qu'il existe des assurances, on en fait rien, tout comme, quand un constructeur de maison fait faillite, les gens perdent souvent leurs arrhes. C'est ca ou le contribuable.
    Quand aux effets sur le credit, ca depend de la banque, non ?

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  3. En fait, une faillite bancaire fait partie des évènements inassurables (comme le chômage ou l'inflation). Ecartons d'entrée cette hypothèse.

    Sur l'analogie avec le constructeur de maison, elle me semble peu pertinente : le phénomène touche peu de monde, et la réglementation prévoit justement tout un tas de garanties (du style compte sous séquestre etc...).

    Après, admettons que le client de la banque prenne le risque de la faillite. Quels moyens a-t-il pour choisir une banque plus (ou moins) solvable pour placer ses comptes ?

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  4. celui de choisir celles qui ont le business model qui correspond à son echelle de risque acceptable.

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